LE CHEVREUIL COMME OUTIL D’EPIDEMIO-SURVEILLANCE

L’utilisation de méthodes sérologiques par détection d’anticorps spécifiques d’un agent infectieux est une approche puissante, mais qui implique une série de contraintes importantes à considérer, en particulier lorsque ce type d’approche est utilisé pour des animaux sauvages, donc ‘non-modèles’. Il s’agira notamment de travailler à évaluer la dynamique de la persistance du taux d’anticorps anti-Bbsl chez les chevreuils. Si le taux d’anticorps persiste longtemps, la sensibilité de l’approche sérologique sera plus forte (meilleure capacité à détecter qu’un individu a été exposé dans le passé), mais l’information sur le moment de l’infection sera moins bonne (difficulté à déterminer si l’individu a été exposé récemment). A l’inverse, si le taux d’anticorps ne persiste pas longtemps, la sensibilité de l’approche sérologique sera moins forte, mais l’information sur le moment de l’infection sera meilleure.

Une fois le protocole ELISA développé, une étude poussée de données de capture-marquage-recapture est donc prévue en parallèle d’une comparaison des statuts sérologiques et des informations qui seront disponibles sur les tiques des chevreuils. De la même manière que pour la première partie, la disponibilité de sera déjà collectés sur des chevreuils dans des conditions expérimentales (station INRAE) et dans le contexte de programmes de capture-marquage-recapture (VetagroSup, ONCFS) permettra de réaliser cette étape au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive.

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